Au commencement...


Terminator 2 : Le Jugement Dernier (1991)

C'est la merde.... Sarah Connor nous explique que les êtres humains servent maintenant de chair a pâtés pour des culturistes autrichiens lourdement armés...

Une image terrifiante, une vision d'apocalypse de toute beauté, implacable comme la musique de Brad Fiedel qui l'accompagne...
Ce plan d'ouverture de Terminator 2.



Ce plan qui rappelle celui du premier : l'image bleutée et ce crane humain au premier plan, le texte qui apparaît à l’écran "les machines s’élancèrent des cendres du feu nucléaire,..."
Les images du futur de Terminator ont imprimées la rétine d'une génération entière.
Conscient de l'impact de son ouverture, Cameron reprend le crane du film précédent pour le faire piétiner par l'exosquelette de Schwarzy.
La camera monte, un robot hostile tient un méga tromblon, tandis derrière lui se déchaîne les enfers de la guerre nucléaire entre les humains et le machines.



Il y a toujours dans la vie d'un cinéphile un moment charnière, un instant précis où ce que l'on voit sur l’écran est quelque chose que l'on a jamais vu ou ressenti auparavant.
Un moment ou une sensation que seul le cinéma est capable de vous faire ressentir.
Si je devais mettre le doigt sur cet hapax existentiel, cet effet de sidération, la scène primitive, l'effet waouh, le dépucelage, le craquage de berlingot...
Ce moment où le film nous absorbe tout entier avec notre consentement.
Aussi loin que je me souvienne mon premier instant hot-dog serait la découverte en salle de ce plan d'ouverture.

Le plan de ouf qui renvoie en quelques secondes a tous les fantasmes SF en proposant une image qui pourrait illustrer un recueil de "La Grande Anthologie De La Science Fiction" ou un numéro inédit de Metal Hurlant

Une sorte d'icone (cyber-)punk où le No Future de 77 s'est vu upgradé en No Fate pour 1997...


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